Remonté après la défaite de Picasso face à Garges Djibson, le co-entraîneur des Echirollois, Mustapha Tasyurek, n’a pas mâché ses mots.
Coach, c’était un match difficile à tout point de vue cet après-midi…
Oui… On commence bien et puis derrière, on fait une fin de mi-temps un peu compliquée. Dans les vestiaires, on s’est dit qu’il fallait revenir avec les intentions de début de match ; chose qu’on arrive assez bien à faire. Mais malheureusement, on n’a pas eu la réussite devant le but. Et au final, c’est très difficile face à une équipe réaliste et qui marque beaucoup de buts. S’ils sont troisièmes du championnat, ce n’est pas pour rien. Après, ce ne sont pas nos habitudes mais aujourd’hui on subit un corps arbitral. C’est la deuxième fois qu’ils viennent depuis le début de l’année : la première, ils m’ont exclu pour trois matchs, et ce soir, ils ont encore entaché la fête en excluant Mohammed Bouras. Ils ont des égos surdimensionnés et ça donne une mauvaise image de notre discipline. Même si la victoire de Garges est amplement méritée et on n’enlève rien à cela, on est tombé sur un arbitre qui se régale. Il nous manque de respect, il nous prend de haut.
Concernant le match, il y a quand même une frustration au vu de la prestation que vous avez livré ?
On peut avoir des regrets, on a eu beaucoup d’occasions. On est sur une dynamique difficile et on peut vraiment regretter le fait de ne pas tenir un petit peu plus à 3 – 0. Le maintien, ça va être jusqu’au bout… Le résultat c’est une chose mais tomber sur des énergumènes comme ça qui viennent et qui gâchent la fête, c’est le point noir. On est des compétiteurs, il nous reste trois matchs et notre objectif de maintien est toujours d’actualité. Après, il y a une grosse frustration que ça se finisse comme ça avec de telles réactions de la part de l’arbitre, c’est honteux et inadmissible. Nous, on vient, on joue, on se donne, on est des amateurs et lui, il est payé… On va faire un courrier, on va refuser cet arbitre qu’on ne veut plus jamais voir ici et c’est tout ce qu’on pourra faire. L’arbitre se permet de tutoyer les joueurs, de les agresser… Nous, on est là pour éduquer les jeunes, pour représenter la ville avec un projet éducatif et on tombe sur des gens hautains, qui nous dénigrent, nous prennent de haut et c’est le gros point noir de la journée. Sur le match, on donne tout ce qu’on a et c’est ce qu’on a dit aux joueurs : même en jouant bien, on peut perdre. Et c’est ce qui est arrivé face au troisième du championnat, ce n’est pas honteux.
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