Avec Aurélien Besnard, le FC Echirolles (Honneur) tient un élément qui devrait vite faire l’unanimité : sur le terrain où il sort de plusieurs saisons en DH comme dans le vestiaire, où il a toujours été facile à vivre. Entretien avec le nouveau défenseur latéral des Écureuils.
Aurélien, quel était le but de votre exode à Montpellier, il y a cinq ans?
« Je suis parti pour mes études dans le management territorial. Mes parents sont originaires de Montpellier alors je connaissais un peu de monde là-bas. A 20 ans, vivre dans le sud en étant étudiant avec un bon club de foot en parallèle était une super expérience. »
Quel a été ton parcours footballistique là-bas?
« Dès mon arrivée, j’ai signé à Frontignan, club distant de 30 kilomètres de Montpellier. On était en DH et la première année, on a même joué la montée en CFA2 jusqu’à la fin sans pour autant y arriver. Après 3 ans là-bas, j’ai voulu me rapprocher un peu alors j’ai joué à Castelnau-le-Lez, club de DHR. L’an dernier, lors de ma deuxième saison là-bas, on est monté en DH. »
Quel est le niveau du football héraultais par rapport à l’Isérois?
« J’ai beaucoup entendu dire, ici, que le football isérois était en baisse. Je n’ai pourtant pas l’impression que le niveau est plus élevé dans le sud que dans la région Rhône-Alpes. Ici, il y a peut-être moins d’engagement, mais ça joue plus au ballon. Là-bas, il y a pas mal d’argent dans les clubs donc forcément quelques mercenaires qui préfèrent jouer en PHA (équivalent au niveau Excellence) plutôt qu’en Honneur par exemple. »
Un peu à l’image de tes nombreuses saisons à l’OC Eybens avant ton départ, tu sembles favoriser la stabilité…
« C’est vrai que quand je me sens bien dans un club, j’ai tendance à y rester. Je recherche deux choses : le plaisir car on est que des amateurs il ne faut pas l’oublier, mais aussi des projets où il y a l’ambition de jouer le plus haut possible. »
Pourquoi un retour sur Grenoble?
« L’an dernier, je suis revenu quelques mois ici car j’avais un stage à effectuer et c’est sur Grenoble que j’ai trouvé ça. En parallèle, je m’entraînais avec le FCE et Pierrot Dupupet (entraîneur) qui a bien voulu m’accueillir tout en jouant le week-end avec mon club. Cette année, il me reste 6 mois de stage pour ma dernière année de Masters et j’ai trouvé une alternance sur Grenoble donc je suis de retour. »
Et pourquoi ce choix du FC Echirolles?
« Déjà parce que j’ai été super bien accueilli l’an dernier lors de mon passage où j’ai retrouvé des collègues comme Azzedine Medoukali ou Hedy Meziani (parti à l’US Gières). Ça m’a permis de faire connaissance avec le groupe et aussi un petit peu avec le club que je remercie. Et puis aussi parce que c’est le club du coin, après le GF38, qui joue au plus haut-niveau. »
Comment as-tu vécu la descente aux enfers de ton ancien club, l’OC Eybens (de la DH à l’Excellence)?
« J’ai suivi ça et ça a été compliqué. Depuis, il y a eu quelques changements dans le club avec l’arrivée de Najib Tebai comme entraîneur et Pierre-Jean Garcia comme manager. Les choses se mettent en place petit à petit, surtout qu’il y a de bons jeunes et j’espère qu’il retrouveront un niveau plus correct au plus vite. »
Quelle seront les ambitions cette saison?
« Il n’y a pas d’objectifs ciblés. La poule est compliquée mais homogène. On va tâcher de bien démarrer la saison et si on arrive à bien demeurer en restant humbles, pourquoi ne pas jouer la montée en CFA2… »
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