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Interview de Kamil Yayla (FC Picasso)
Sélectionné pour la première fois avec l’équipe nationale turque de futsal, Kamil Yayla attend avec impatience son premier rassemblement en début de semaine prochaine. S’il affirme ne pas avoir été surpris par cet appel, il compte beaucoup dessus pour franchir une nouvelle étape et se donner un second souffle en vue de la fin de saison.
C’est la première fois que vous êtes appelé avec la sélection turque, Kamil, comment avez-vous ressenti cette sélection ?
Sur le coup, je ne vais pas mentir, ça m’a paru normal. Je dirais presque que c’est une habitude tellement j’en ai entendu parler. Mais petit à petit, quand les gens ont commencé à m’appeler, à me solliciter, ça m’a stressé un petit peu.
Cette sélection ne vous a pas plus étonné que cela ?
Non, je m’y attendais un petit peu parce que notre gardien (ndlr : Mikail Gultekin) avait déjà été appelé et il m’avait raconté qu’ils avaient un peu parlé de moi là-bas.
La Turquie, c’était une évidence pour vous ou c’est davantage un choix par défaut ?
Je ne me suis pas posé de questions, j’ai toujours préféré jouer avec le pays de mes origines. Après, si j’avais été appelé par la France, j’avoue que je ne sais pas trop comment j’aurais réagi, mais je préfère jouer pour la Turquie.
Être appelé par votre pays, ça souligne aussi vos belles performances individuelles mais aussi collectives depuis le début de la saison…
Oui, ça fait forcément toujours du bien. En sachant qu’avant la sélection de Mikail et la mienne, il faut rappeler qu’il y a aussi eu celles des deux Mohamed (ndlr : Guebli et Gallouze avec l’Equipe de France). Ça donne un petit plus à l’équipe, ça nous motive, ça rebooste les joueurs.
Vous êtes en plus dans une période délicate ces derniers temps avec une défaite compliquée contre Bruguières, notamment.
Le futsal, ça se joue vraiment sur des détails. Le score à Bruguières ne reflète vraiment pas le match. Maintenant, comme on l’a dit, on veut tourner la page. On pense au match contre Bagneux, à domicile, devant nos supporters. Je sais que sur notre terrain, on a beaucoup plus de motivation et qu’on fera tout pour offrir un joli spectacle chez nous et gagner ce match.
Vous parlez de vos performances à l’extérieur qui sont un peu compliquées, on se souvient du match à Bastia ou à Nantes. Qu’est-ce qui change à domicile ?
Contre Bastia, on est parti avec une équipe restreinte, avec beaucoup de jeunes et de joueurs de l’équipe 2. Il nous a manqué beaucoup de cadres. Après à Nantes, on a joué de malchance avec cette blessure rapide d’Ozkan Sonmez. Comme je le disais, le futsal se joue sur des petits détails, c’est vrai qu’à la maison, ces petits détails jouent en notre faveur. Quand on a un ou deux joueurs qui passent au travers, la motivation de tous fait la différence à domicile.
Ce n’est pas un peu frustrant pour vous après votre gros début de saison de vivre cette période plus difficile sur le plan sportif ?
Ce n’est pas forcément frustrant. Ces dernières années, on a eu l’habitude de ce genre de scénario. On a des périodes de hauts et de bas, on chute, on revient, comme l’année dernière. Après la trêve, on a fait une sacrée remontée et là c’est un peu le contraire. J’espère qu’on va bien finir la saison.
Revenons un peu à vous, c’est vrai qu’il y a cette très belle saison mais quand vous vous êtes lancé dans le futsal, vous vous attendiez à vivre toutes ces expériences ?
Comme tout le monde le sait, j’ai attaqué le futsal à Rives et même eux, quand j’ai été sélectionné, ils m’ont tous appelé un par un. Ça m’a fait énormément plaisir et je veux dire que je n’oublie vraiment pas d’où je viens. Alors aujourd’hui, jouer en Ligue 1 et être sélectionné en équipe de Turquie, non je ne m’y attendais vraiment pas.
Justement, qu’est-ce que vous attendez de ce rassemblement. Ce n’est pas trop stressant ?
Non, c’est que du bon stress, comme pour chaque match de compétition. Mikail ne m’a dit que du bien du rassemblement, des joueurs, des coachs… J’ai vécu des moments difficiles récemment, donc j’espère que ça va me rebooster à fond et je veux vivre vraiment une belle aventure.